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Rédaction

Entre’Prises hissée par les JO et l’escalade ludique


Championne du monde du mur d’escalade, Entre’Prises est portée par le développement de la pratique indoor et l’engouement pour l’escalade ludique.

Avec quatre sites de production en Espagne, Grande-Bretagne, Chine et Etats-Unis, Entre’Prises compte 270 employés dans le monde et réalise un chiffre d’affaires de 25M€, dont 85% à l’international.

Basé à Saint-Vincent-de-Mercuze (Isère), le fabricant de prises et de structures artificielles d’escalade (SAE) a vu le jour en 1985, dans la mouvance de l’escalade libre, avant d’être racheté en 2002 par groupe Abeo (CA 148 M€), spécialisé dans l’équipement des gymnases avec notamment la marque Gymnova.

Entre’Prises s’est aussi développée par croissance externe, avec les acquisitions successives de deux sociétés espagnoles, Top30 (fabricant de murs) et Dock 39 (exploitant de salles de loisirs indoor), puis, plus récemment avec le rachat du fabricant Clip’n Climb, inventeur des structures d’escalade ludique. « Après une prise de participation en 2015, nous avons finalisé l’acquisition à 100% de Clip’n Climb », indique Eric Surdej, pdg d’Entre’Prises.

Reconnaissable à ses structures polymorphes aux couleurs vives, Clip’n Climb propose à un large public une approche facile et amusante de la verticalité. Le concept, aujourd’hui très prisé par les centres commerciaux, a été créé en 2005 à Christchurch, en Nouvelle-Zélande, par John Targett and Tim Wethey. L’enseigne compte à ce jour une centaine de sites dans 35 pays. Le groupe gère directement deux centres Clip’n Climb en Grande-Bretagne, « qui nous ont permis de valider le modèle économique », indique Eric Surdej. « Nous privilégions le développement en franchise, avec une vingtaine de sites, ou bien sous licence », comme Climb’Up ou Hapik.

Parallèlement au développement de l’escalade ludique, Entre’Prises bénéficie aussi de l’essor de l’escalade indoor, tirée à la fois par la tendance bloc et par l’olympisme. « Il y a une forte demande autour des salles de bloc et les jeux de Tokyo sont un formidable accélérateur de l’activité », confirme le pdg. L’entreprise, qui est partenaire de la fédération internationale d’escalade IFSC, est présente sur toutes les grandes épreuves internationales.

L’effet JO pourrait se confirmer si Paris était élue, car la Capitale s’intéresse de près à l’escalade. « La Ville de Paris nous a demandé d’équiper les écoles de murs de 2,60 m de haut pour initier les enfants à l’escalade », indique-t-il.

Pour maintenir son leadership, la société iséroise mise sur l’innovation. « Nous investissons 5% du chiffre d’affaires en R&D et cela quel que soit le résultat. Nous travaillons sur les matériaux, les formes, le grain des structures, les prises connectées... L’innovation garantie la création de valeur. La sécurité est aussi au centre de notre démarche, en ce qui concerne les structures, les fixations, ou encore les harnais, qui sont développés avec Petzl » souligne Eric Surdej. A trois ans des JO, l’entreprise a déjà mis le cap sur le Japon, « le plus gros marché », où l’on dénombre pas moins de « 250 salles de toutes tailles » à Tokyo.

EG

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